les immigrés craignent le coup de sifflet final

En 2008, les violences xénophobes avaient fait 62 morts, 670 blessés et 150.000 personnes avaient été déplacées. Deux ans plus tard, ce souvenir douloureux revient hanter les millions d'immigrés installés dans le pays. Dans la township de Diepsloot, à 20 km de Johannesburg, Elinah Dube, une mère de famille zimbabwéenne raconte l'angoisse du coup de sifflet final?: « Les Sud-Africains nous traitent de ?Makwere Kwere? (?sales étrangers?) et nous disent qu'on doit dégager après le Mondial. Sinon, ils viendront nous chasser ou même nous tuer?! » Dans les autres bidonvilles de la métropole, à Durban et au Cap, les rumeurs de prochaines attaques violentes contre les étrangers s'intensifient. Le gouvernement a promis de sévir contre ceux qui seraient tentés de perpétrer ces attaques. L'Afrique du Sud n'est pas une « république bananière » et ne permettra à personne de commettre des violences xénophobes, a affirmé la semaine dernière, Nathi Mthethwa, le ministre de la Police. S. R.
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