L'industrie et la construction en souffrance

Tous les géants de la cote n'ont pas été logés à la même enseigne sur le troisième trimestre. Parmi ceux qui ont déçu, se distinguent les grands acteurs de la construction et les industriels. « Toutes les publications ont été de bonne facture, à l'exception des sociétés qui avaient déjà déçu. C'est notamment le cas du secteur en amont de la construction à l'image de Lafarge et ArcelorMittal », résume ainsi Gilles Guibout, gérant actions européennes chez Axa IM. Avec un chiffre d'affaires en hausse de 30 % sur le troisième trimestre, difficile de dire que ArcelorMittal va mal. Mais le numéro un mondial de la sidérurgie a bénéficié d'un effet de base favorable. En outre, sa prudence affichée sur le quatrième trimestre, du fait notamment d'une demande atone, a d'autant plus déçu que ses chiffres sont de vrais indicateurs avancés. Alstom à la peineLe cas d'ArcelorMittal n'est pas isolé. Lafarge et Bouygues font partie des rares groupes du CAC 40 à avoir enregistré sur la période des baisses de leur chiffre d'affaires à structure constante. « Les secteurs du ciment et de la construction pâtissent d'un retard à l'allumage du fait que l'activité de construction aux États-Unis reste atone et que la croissance dans le secteur est contrastée en Europe », souligne Jacques Burlot, gérant chez Tocqueville Finance. Dans un autre domaine, plus industriel cette fois, Alstom s'est également distingué avec un chiffre d'affaires en recul de 8 %. Le groupe a pâti d'un faible niveau de commandes, particulièrement en matière d'équipements neufs pour les centrales thermiques en Europe et aux États-Unis. G. V.
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