L'action sanctionnée en Bourse

La vraie fausse affaire d'espionnage n'a pas été sans conséquence sur l'action Renault. Le départ de Patrick Pélata s'est traduit, mardi, par une baisse de 3,17 % du cours de Bourse, l'une des plus fortes baisses du CAC 40. Dans l'ensemble, les investisseurs craignent que la dissolution du tandem Ghosn Pélata ne remette en cause le bon déroulement du plan stratégique. L'analyste du CM-CIC estime que celui-ci pourrait ainsi être reporté de six mois voire un an. L'action Renault n'avait pas vraiment besoin de cela. Encensé, comme l'ensemble du secteur, ces deux dernières années par les investisseurs, le constructeur s'est repris de 255 % depuis ses plus-bas de début mars 2009. Reste que le secteur n'a plus le même attrait auprès des investisseurs. Plombé, de fait, par cette affaire, Renault affiche désormais une baisse de 13 % en Bourse depuis le début de l'année, soit la plus forte baisse du CAC 40, là où Peugeot ne recule que de 3 %. G. V.
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