Rebondissements judiciaires autour des débuts de Facebook

Un an après la sortie du film « The social network », qui contait les étonnantes relations de Mark Zuckerberg avec ses partenaires au moment de la naissance de Facebook, la justice américaine se replonge dans ces années 2003-2004. Lundi, une cour d'appel de New York a rejeté le recours déposé par deux ex-camarades de Harvard de Mark Zuckerberg contre le cofondateur du réseau social. Les frères jumeaux Tyler et Cameron Winklevoss, champions d'aviron, contestaient une transaction de 2008 qui leur avait attribué 65 millions de dollars d'indemnités, dont 45 millions en actions Facebook. Des titres qui vaudraient aujourd'hui plus de 200 millions de dollars. Les Winklevoss estiment que, pour 45 millions de dollars, ils auraient dû avoir bien davantage d'actions Facebook. Le juge américain les a vertement renvoyés, estimant qu'ils cherchaient indûment à profiter du succès de Facebook. Au même moment devant le tribunal fédéral de Buffalo, dans l'État de New York, une plainte était déposée par Paul Ceglia pour obtenir 50 % du capital de Facebook. Cet homme, sorti de l'anonymat l'été dernier en déposant une plainte pour réclamer ses « droits » sur 84 % du capital, revoit ses prétentions à la baisse mais fournit cette fois des documents plus précis sur la réalité des relations qu'il entretenait avec Mark Zuckerberg en 2003. Il avait alors recruté le jeune étudiant par petite annonce pour travailler à un site Internet, et avait accepté de le rémunérer en partie en cofinançant son projet baptisé « The Face Book ». Une affaire aujourd'hui valorisée plus de 50 milliards de dollars et qui attise bien des convoitises. J.-B. J.
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