Infographie1col 50mmautomobileLe sort de Saab doit être scellé d'ici à la fin du mois. « Le 21 octobre, la BEI (Banque européenne d'investissement) doit prendre une décision concernant l'octroi d'un prêt de 400 millions d'euros. Et le 31, notre revente devrait être finalisée », expliquait hier Jan Ake Jonsson, directeur général du constructeur suédois, cédé à son compatriote Königsegg par General Motors. « Avec ce prêt, nous aurons assez d'argent pour nous développer », précise le dirigeant. Le montant pourrait toutefois être moindre que prévu, selon la presse suédoise.En tout cas, Jan Ake Jonsson affirme avoir revu complètement le modèle économique de la firme de Trollhättan, célèbre pour ses berlines 900 turbo des années 1970 et 1980 aux lignes originales et aux performances fulgurantes. « Notre activité peut être rentable avec 120.000 ventes par an, un seuil que nous devrions franchir en 2012. Le point mort est nettement inférieur. » Certes, en attendant, les ventes ne dépasseront pas « 58.000 unités en 2009 », soit un chiffre inférieur à celui de 1970 ! Mais les 120.000 exemplaires escomptés ne sont pas impossibles à atteindre. Ils représentent en effet le niveau moyen des ventes de Saab ces dix dernières années.véhicules hybrides en vueLa marque compte sur ses nouveaux modèles, tant attendus : la berline haut de gamme 9-5, lancée au printemps prochain et qui sera produite à « 40.000-50.000 exemplaires par an », le 4×4 9-4X, fabriqué chez GM au Mexique, fin 2010, et la version break Estate de la 9-5, début 2011. Ces véhicules devraient notamment être diffusés en Suède et en Grande-Bretagne, mais aussi aux États-Unis. Saab mise également sur la Chine, le constructeur pékinois BAIC devant prendre une participation minoritaire dans Königsegg. Saab, qui pourra continuer à puiser dans la banque d'organes de GM aux termes des accords, compte aussi lancer des véhicules hybrides. Le hic, c'est qu'aucun modèle petit ou compact n'est dans les tuyaux. Alain-Gabriel Verdevoye

latribune.fr

14 Oct 2009, 1:52

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