En bref

STRONG>La note des États-Unis pourrait souffrir du compromis fiscal selon Moody'sMoody's accordait jusqu'alors la meilleure note possible à la dette américaine : un Aaa, symbole de garanties de remboursement très sûres. Mais l'agence de notation financière pourrait revoir sa position concernant la première dette mondiale. Moody's s'interroge en effet après la décision du gouvernement Obama de prolonger les réductions d'impôt. Cet accord fiscal, adopté pour des raisons politiques par les démocrates, « dopera la croissance économique dans les deux ans à venir mais aura des conséquences négatives sur le déficit budgétaire de l'État fédéral et le niveau de la dette» du pays, a précisé l'agence lundi soir dans un communiqué. «Si des mesures de compensation budgétaire ne sont pas prises, l'accord sera négatif pour la capacité de remboursement des États-Unis et augmentera la probabilité d'une mise sous surveillance négative au cours des deux années à venir», indique le document. Le gouvernement américain a conclu le 6 décembre dernier un accord avec les Républicains pour prolonger les allègements fiscaux décidés en 2001 et 2003. Ils devaient initialement disparaître au 31 décembre.L'Allemagne place sans difficultés sa dernière émission de l'année L'Allemagne a procédé avec succès à l'émission de bons du Trésor (Bubills), lors de sa dernière opération sur le marché de la dette pour cette année. L'Agence allemande de la dette a reçu 5,735 milliards d'euros d'offres, et alloué 1,715 milliard d'euros au taux de 0,7492 % pour ces bons à un an. Cette émission réussie de Bubills fait suite à trois opérations qui avaient été sous-souscrites, pour des titres de plus longue maturité, sur fond de conditions de marché difficiles en pleine crise de l'Irlande et du Portugal. Au total en 2010, l'Agence s'est adressée 73 fois au marché, et a levé 323 milliards d'euros. Sur toutes ces opérations, six seulement ont été sous-souscrites.Nouveau record du cuivre au London Metal ExchangeLe cuivre a de nouveau grimpé lundi, les traders célébrant l'absence de resserrement monétaire en Chine qui aurait pu saboter une partie de la demande. Le cuivre a touché 9.200 dollars par tonne, alors que toutes les banques ne cessent de souligner le potentiel du métal. Les stocks de cuivre ont fortement reculé, et surtout le marché au comptant voit ses prix dopés par un manque de disponibilités physiques de cuivre. Entre 50 et 79 % des stocks du LME sont en effet aux mains d'une seule personne.
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