les bleus en lice ce lundi

fpDans le paysage olympique, il fait figure d'ancien. De doyen même. à Vancouver, Vincent Vittoz s'apprête à disputer ses quatrièmes Jeux d'affilée. « Déjà ! Ça passe vite », sourit le fondeur de 34 ans. La piste aux cinq anneaux, il l'a découverte il y a douze ans, dans la brume japonaise de Nagano. Depuis, le natif d'Annecy s'est forgé le plus beau palmarès de l'histoire du ski de fond français. Champion du monde de poursuite en 2005, deuxième du classement général de la coupe du monde la même année, 35 fois champion de France et vainqueur de huit épreuves de coupe du monde, le genre de CV dont rêvent les gamins des stations enneigées. à une ligne près. La plus prestigieuse : une médaille olympique. « Ça manque à mon palmarès, reconnaît le militaire de carrière. J'ai vraiment envie de réussir lors de ces Jeux. » Pour y parvenir, « Toz » entend s'appuyer sur son expérience. Histoire de ne pas reproduire ses erreurs de jeunesse... quand ses rêves de gloire prenaient le pas sur ses performances. « Je ne suis plus dans cette quête de médaille absolue, assure-t-il. Je n'ai plus envie de me prendre la tête. Avant, j'avais l'impression qu'une médaille olympique changerait ma vie. Du coup, je me mettais une énorme pression. Aujourd'hui, je relativise beaucoup plus. » Armé de cette maturité nouvelle, celui que ses collègues fondeurs surnomment « l'ordinateur », pour sa faculté à maîtriser ses courses, cible désormais ses objectifs avec décontraction.cartouches en magasinEn 2006, il s'était présenté dans un costume de favori à Turin. Et il avait craqué. Cette fois, il débarque en Colombie-Britannique en tant qu'outsider. Une étiquette moins encombrante, qui devrait lui permettre de se libérer. « Il y a quatre ans, j'étais champion du monde en titre. Ça se passait pratiquement à la maison. Il y avait beaucoup d'attente autour de moi, souffle Vittoz. Physiquement, ça allait mais j'avais échoué mentalement. Cette année, j'espère être prêt le jour J. » Dans la spatule de son leader, c'est toute l'équipe de France qui entend briller sur la neige canadienne. Avec Jean-Marc Gaillard, Emmanuel Jonnier ou Maurice Manificat, les Bleus disposent de sérieuses cartouches pour faire vaciller les ténors russes et norvégiens. « On a une superbe équipe, apprécie Vittoz. J'espère qu'on ira chercher plusieurs médailles. » Et pourquoi pas dès ce lundi lors du 15 km individuel, la première des six épreuves de ski de fond prévues lors de ces JO. « La première course est très importante, souligne Gaillard. Elle va nous permettre de nous jauger, de voir dans quel état on se trouve. » Et peut-être de bien lancer une quinzaine qui pourrait devenir historique. nUne seule distinction manque au palmarès de l'ex-champion du monde Vincent Vittoz : une médaille olympique ! « J'ai vraiment envie de réussir lors de ces Jeux », promet le fondeur.
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