La recherche de l'information financière sur Internet reste laborieuse

Il demeure impossible, trois ans après l'entrée en vigueur de la directive Transparence, d'obtenir des informations accessibles, transparentes et comparables sur la toile. L'objectif d'harmonisation qui passait par la mise en place d'une base unique de consultation des informations réglementées des sociétés cotées en Europe est resté lettre morte. C'est la conclusion de l'étude des 27 bases nationales d'archivages (Officially Appointed Mechanisms) menée conjointement par Labrador, le spécialiste français de l'édition d'information réglementées, et les élèves du master Finance de Sciences Po Paris. Ces bases construites à l'échelon national restent structurées de manière différente et donnent accès à des palettes de documents très hétérogènes, de 4 à 112 selon les pays sur l'échantillon testé recouvrant un panel de 73 sociétés internationales. C'est le fruit d'initatives isolées. Un cloisonnement qui assimile les recherches à un parcours du combattant et qui ne permet en aucun cas de travailler rationnellement : impossible d'isoler par exemple les risques mis en avant par les acteurs du secteur bancaire européen lors de la crise. Les rédacteurs de l'étude se sont attachés à des critères simples tels que la disponibilité des sites internet, l'accessibilité et la comparabilité de l'information ainsi que la précision de l'information trouvée. Il en ressort que les base nationales d'archivage (OAM) sont d'un accès difficile. Leur organisation et l'indexation des informations obéissent à des logiques différentes quand cette obligation est respectée. Le tiers de ces OAM n'offrent une interface de leur moteur de recherche qu'en langue locale. Ces moteurs de recherche étant eux-même atteint de beaucoup de faiblesses. C'est ainsi que les utilisateurs, (gérants, analystes financiers, journalistes...) ont paradoxalement plus de facilités à obtenir les réponses à leurs questions sur les sites internet des émetteurs, eux-mêmes mieux organisés et offrant plus souvent une interface en plusieurs langues. Parallèlement au recours à un diffuseur agréé, ces derniers ont l'obligation de mettre en ligne pednant 5 ans toutes les informations réglementées dès leur diffusion, qu'elles soient périodiques ou ponctuelles. En France, l'AMF a délégué cette mission au site www.info-financiere.fr. A ses côtés, Labrador a mis en place sa propre base mondiale, la seule à ce jour qui permettent de disposer en 7 langues de l'information périodique sur 2.500 sociétés appartenant aux indices phare de 43 pays. C. T. l'organisation et l'indexation des informations obéissent à des logiques différentes quand cette obligation est respectée.Sit wis adiat vel irit aut inciliquam,
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