La France veut croire que l'EPR d'Areva sera favorisé

À toute chose, malheur est bon. Nicolas Sarkozy, comme son conseiller Henri Guaino, et évidemment Areva se frottent les mains. L'accident nucléaire au Japon ne saurait manquer, à terme, de souligner les mérites, injustement occultés ces derniers temps par les reproches sur son coût et sa complexité, de l'EPR, le dernier-né des réacteurs d'Areva. « Les réacteurs de Fukushima datent des années 1970. Ils ne sont pas équipés des équipements de sûreté de l'EPR, notamment du dispositif prévu pour récupérer le coeur en cas de fusion », souligne-t-on chez Areva. « La France est le pays qui a le secteur nucléaire le plus sécurisé et c'est d'ailleurs pour cela qu'on a perdu des appels d'offres aux Émirats. On était plus cher parce qu'on apportait plus de sécurité », a expliqué le chef de l'État devant ses conseillers.
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