Obama voit ses options sur l'énergie renforcées

Barack Obama a promis de tirer les « leçons justes » de la plus importante marée noire de l'histoire des États-Unis. Avant le discours en « prime time » qu'il devait prononcer mardi soir sur cette « catastrophe écologique et économique », le président américain a prévenu que cette crise allait « pousser (les États-Unis) à repenser leur politique environnementale et énergétique ». Selon le site d'informations Politico qui a interviewé l'hôte de la Maison-Blanche, des élus démocrates du Congrès s'organisent pour qu'une loi sur l'énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre (Ges) soit adoptée. PessimismeJeudi, les démocrates du Sénat se réuniront pour arrêter leur stratégie, avec pour objectif de voter un texte avant juillet. Mais certains d'entre eux sont pessimistes. « Nous avons besoin de voter une loi sur l'instauration d'un marché de crédits d'émissions de gaz carbonique » (cap & trade), estime la sénatrice Dianne Feinstein, précisant toutefois qu'un tel texte « pourrait certainement être adopté l'an prochain, pas cette année ».« Le Sénat votera vraisemblablement un texte bien différent de celui adopté par la Chambre des représentants » voilà un an, comprenant la création d'un système de « cap & trade », a averti Richard Durbin, un autre élu démocrate. Le Sénat se penchera surtout sur la diversification énergétique et « les emplois verts », a ajouté le parlementaire. Analyste Chez Citigroup, Timothy Arcuri craint l'adoption d'un texte « édulcor頻, maintenant des exemptions fiscales pour les énergies renouvelables et devant permettre de faire face au coût de la marée noire. La semaine dernière, le Sénat a rejeté un projet de loi des républicains visant à empêcher l'Agence de protection de l'environnement de réglementer les Ges. Mais six démocrates de régions productrices de charbon et de pétrole ont soutenu le texte et pourraient bloquer toute législation sur les émissions de CO2. « On est loin d'avoir les 60 voix pour sauver les ours polaires », a ironisé Lindsey Graham, sénateur républicain, à propos du nombre de voix requises pour qu'une loi soit adoptée au Sénat. Éric Chalmet, à New York
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