Les politiques anti-crise mises en place par les gouvernements du G20 (grands pays industrialisés et émergents) ont jusqu'à présent coûté quelque 1.000 milliards de dollars (816 milliards d'euros), selon une étude publiée récemment par l'OCDE et la Cnuced. « Le montant total des engagements publics - à travers des actions, des prêts et des garanties - en date du 20 mai 2010 dépassait les 1.000 milliards de dollars », précise un rapport publié par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).Sommet du g20 les 26 et 27 juinA quelques jours du prochain sommet du G20 prévu à Toronto (Canada) les 26 et 27 juin, l'OCDE et la Cnuced appellent les pays du G20 à mettre un terme aussi rapidement que possible à leur plan de sauvetage et à s'attaquer d'urgence à des réformes en profondeur de la finance, vitales pour une vraie reprise économique. Partant du constat que les politiques avaient dans l'ensemble contribué « à une plus grande ouverture et transparence pour les investisseurs étrangers », le rapport met toutefois en garde contre « certaines mesures d'urgence destinées à limiter les effets de la crise » qui « menacent les flux internationaux d'investissements ». Le rapport de la Cnuced estime qu'après une année catastrophique en 2009 avec une chute de 40 %, les investissements directs étrangers (IDE) devraient remonter la pente cette année « quoique modestement ». Les experts relèvent des « incertitudes persistantes  » sur les modalités de la reprise, soulignant que les investissements mettront du temps à retrouver leurs niveaux d'avant la crise.En conséquence, « nous demandons aux gouvernements de mettre un terme à leurs mesures d'urgence de façon prudente mais aussi rapidement que possible », plaide l'OCDE. l.c.

latribune.fr

15 Juin 2010, 23:21

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