Des chantiers prometteurs au Royaume-Uni et un point noir

cite>Alstom se frotte les mains pour son avenir en Grande-Bretagne. Employant actuellement 6.500 personnes et réalisant un chiffre d'affaires de « plus de 1 milliard de livres » au Royaume-Uni, l'entreprise est spécialisée dans deux domaines qu'elle estime très porteurs : « l'énergie et le transport sont deux des plus importants sujets sur le radar politique », estime son président au Royaume-Uni, Stephen Burgin. Côté énergie, Alstom a construit quatre des six dernières centrales à gaz du pays et a l'intention de continuer. Il souhaite aussi participer pleinement à la construction des six à huit centrales nucléaires prévues en Grande-Bretagne, dont quatre par EDF. Quant au ferroviaire, l'électrification des voies ferrées et la possibilité de trains à grande vitesse (à long terme) sont aussi des dossiers prometteurs.Seul point noir : le choix en octobre par Eurostar d'acheter 10 rames Siemens, un camouflet pour Alstom. Ce dernier poursuit en justice Eurostar, l'accusant d'avoir accepté un design de Siemens qui ne respecte pas les règles de sécurité. Mais Stephen Burgin ne se fait guère d'illusion sur la possibilité d'Eurostar de changer d'avis : « nous ne pouvons pas forcer Eurostar à faire quoi que ce soit mais nous pouvons nous assurer que nous - et les autres - soyons traité de façon juste à l'avenir ». E. A.
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