Huchon veut une opération vérité sur les transports

« Je suis venu apporter ma vérité. » Après avoir présenté récemment son projet pour la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon (PS), qui brigue un troisième mandat à sa présidence, a jugé nécessaire de faire ce mardi un point précis sur les transports. De fait, ils sont actuellement l'un des principaux sujets de débat entre les candidats en Île-de-France. Et ses adversaires, Valérie Pécresse en tête (UMP), ne se privent pas pour asséner que Jean-Paul Huchon n'a rien fait dans ce domaine. « Nous avons fait pour les transports en Île-de-France, depuis trois ans que nous sommes en responsabilité, plus que l'État en trente ans », a-t-il assuré à son siège de campagne. « Depuis mon arrivée, l'Île-de-France bouge, depuis mon arrivée à la tête du Stif [la région a pris les commandes du Syndicat des transports d'Île-de-France en 2006, Ndlr], un nombre important de chantiers a été lanc頻, a-t-il souligné. Parmi eux, se trouvent le développement de l'offre de tramways, l'arrivée de nouveaux matériels (AGC, Francilien), la prolongation de lignes de métro, les réductions des inégalités de tarification, etc. Au sujet de la tarification, contrairement aux idées développées par certains candidats, Jean-Paul Huchon indique d'ailleurs avoir privilégié « la tarification sociale pour permettre le droit à la mobilit頻. Pour lui, ce sujet n'est cependant pas la principale préoccupation des Franciliens. « La demande des voyageurs est claire : ils veulent des trains à l'heure, confortables, allant de banlieue à banlieue. » les comptes du Stif Ce mardi, le président-candidat n'a pas non plus manqué de revenir sur la demande de Valérie Pécresse de faire réaliser un audit sur les comptes du Stif. À entendre la candidate, le Stif serait dans une situation financière critique dès 2011, si la gauche gagnait. « Le Stif est un établissement public, qui possède un agent comptable du Trésor, chargé de vérifier les comptes. Madame Pécresse devrait se renseigner auprès de lui, répond Jean-Paul Huchon. Le Stif n'a aucune dette. Il empruntera 144 millions d'euros en 2010, sans doute auprès de la Banque européenne d'investissement. » Ingrid Seithume
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