La réalisation du métro d'Alger prend du retard

La réalisation de la première ligne de 9 km du métro d'Alger s'éternise. Lancé au début des années 1990, le projet est à nouveau bloqué en raison d'un conflit qui oppose depuis plus de neuf mois l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA) au corsortium SVC en charge de sa construction et formé par l'allemand Siemens Transportation Systems, le français Vinci Construction Grands Projets et l'espagnol CAF, spécialiste du matériel roulant. « Les essais dynamiques sont à l'arrêt », affirme un responsable du groupement SVC, qui avait obtenu en 2006 le contrat d'achèvement de cette première ligne pour 380 millions d'euros.Le contentieux porte sur un montant global de 60 millions d'euros, dont 20 millions représentent les travaux supplémentaires, précise le même responsable. « L'EMA refuse de payer les travaux déjà achevés et ne veut pas signer les avenants relatifs aux surcoûts du projet », ajoute ce proche du dossier. « Nos relations avec le client sont très tendues. L'EMA essaie de décaler les paiements », indique-t-il. Selon lui, « 75 % du montant global du projet [dont 90 % de travaux ont été réalisés par SVC, Ndlr] ont été réglés. Il reste 15 %. L'EMA a remis en cause les clauses contractuelles de paiement », a-t-il déploré. Le groupement SVC réclame également le versement de 100 millions d'euros d'indemnités de retard.« forte suspicion »Car le conflit retarde la livraison de la première ligne du métro de la capitale qui était prévue pour fin 2009-début 2010. « La première ligne ne sera pas livrée en 2010. Nous avons proposé un nouveau planning des travaux pour une mise en service en 2011 mais l'EMA n'a pas encore répondu », explique notre source. Le groupement SVC déplore un processus de décision lent et complexe de la part de l'EMA. « Il y a une très forte suspicion. Le client est persuadé qu'on veut le truander. La confiance n'existe pas. Dans ces conditions, il n'est pas facile d'avancer », explique le représentant de SVC. Constituée de dix stations, la première ligne du métro d'Alger est dotée de la technologie trainguard MT CBTC, solution de contrôle et commande de trains à forte capacité utilisant un système radio et des cantons mobiles. La construction de cette ligne a coûté déjà 850 millions d'euros, selon l'EMA qui n'a pas souhaité faire de commentaires sur les déclarations du groupement SVC. En attendant le règlement de ce litige, l'EMA vient de confier une nouvelle extension de ce métro à un consortium formé par le groupe public de BTP algérien Cosider et par l'allemand Dywidag pour un montant de 150 millions d'euros avec un délai de réalisation de vingt-huit mois.
Commentaires 2
à écrit le 20/04/2018 à 16:01
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scruter, trouver des ingenieures inteligents qui vont vous fournir des idees gratuitement par amour a leur pays d`autant plus peut etre ils vous feront epargner du temps et de l`argent, faite leur confiance et faite surgir le genie qui est enfouie, c...

à écrit le 20/04/2018 à 15:58
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acceleration des travaux (jour et nuit) pour quelle soit prete fin 2018 ou au plutard debut 2019 sinon sa va engendrer d`autre probleme peut etre meme l`abandonment du projet. et je sais tres bien que c`est un probleme financier bcp plus que des di...

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