Trump offre à Soho son premier quatre-étoiles

Il y a encore vingt ans, seuls les artistes et les galeries underground osaient s'installer ici. Depuis, Soho est devenu « The place to be » à Manhattan, avec ses boutiques de luxe, ses clubs huppés. Mais il manquait ici un hôtel à même de rivaliser avec les quatre-étoiles de la ville. Donald Trump a résolu le problème en avril dernier en ouvrant les portes du Trump Soho, cinquième établissement d'une collection éparpillée à travers les États-Unis et gérée par ses enfants.Membre de « The Leading Hotels of the World », gigantesque sans jamais être imposant, intimiste malgré ses 391 chambres, l'hôtel aux lignes verticales, tutoie les cieux du haut de ses 46 étages. Et offre avec les baies vitrées de la bibliothèque ou des salles de bains une plongée au coeur de la ville. Le bruit en moins.La décoration, elle, rend hommage au passé industriel du quartier. Car on a privilégié des matériaux bruts comme l'acier ou le cuivre, qui se marient avec d'autres, beaucoup plus luxueux tel le bois de noisetier qui pave les murs du lobby. Les chambres (parmi lesquelles 145 suites dont 3 avec spa), ont été décorées avec goût et sans ostentation par Fendi Casa qui signe ici son premier hôtel de luxe. Et puisque l'Italie est à l'honneur dans cet hôtel, autant dîner au Quattro dont la cuisine piémontaise attire toute la ville, également séduite par sa déco de briques vertes et ses miroirs.Mais après une longue journée passée à arpenter la cité, rien de tel qu'un détour par le spa ou la piscine. Mieux encore, la bibliothèque. Elle regorge de livres d'art et de décoration édités par Taschen. Comme celui hors norme consacré à Muhammad Ali, qui permet d'approcher l'Amérique au plus près. Y. Y., à New York
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