teLa crise économique ne rend pas seulement plus difficile l'accès au financement des sociétés de biotech (PME dédiées à la recherche dans le secteur de la santé). Elle les rend aussi plus prudentes dans leurs demandes de soutien. C'est le constat dressé hier par Oséo.Au premier semestre, l'agence de financement des PME a traité 260 projets dans la santé (pharmacie, biotechnologie, cosmétologie et technologies médicales) pour 34,6 millions d'euros. En comparaison, un an plus tôt, 345 sociétés avaient été financées pour un montant de 45,6 millions. Et ce alors que les financements via les marchés boursiers et le capital-risque restent difficiles. « Malgré ce léger ralentissement, la santé représente encore 19 % du total des aides que nous avons accordées, ce qui en fait notre premier secteur », souligne la chargée d'affaires chez Oséo, Marie Zwarg. Cette proportion était encore plus marquée en 2008. En tenant compte des projets de grande envergure (3 à 10 millions), Oséo a alloué 195 millions aux PME du secteur de la santé l'an dernier. En biotech, les principaux projets financés concernent la cancérologie (20 %), les maladies cardio-vasculaires et la neurologie (dont la maladie d'Alzheimer, lire ci-contre). Oséo travaille également à aider ces PME dans l'accès au crédit d'impôt recherche (CIR). « Le montant du CIR devrait atteindre 4 milliards d'euros cette année, mais, en raison de leur petite taille, nombre de biotechs ne sont pas armées pour y accéder », déplore la directrice générale déléguée, Laure Reinhart. A. T.

latribune.fr

18 Sept 2009, 1:51

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