Areva y vient À reculons

L'intérêt d'Areva pour le thorium s'est concrétisé, le 23 juillet dernier, avec un partenariat étonnant signé avec Thorium Power. Fondée en 1992, cette petite société, cotée aux États-Unis et formée d'experts issus des filières nucléaires étatiques russes et américaines, tient pourtant un discours tonitruant contre? l'uranium, la poule aux ?ufs d'or d'Areva.« L'uranium produit du plutonium, alors que le thorium le brûle, et fait aussi planer un risque de prolifération important puisqu'on n'arrête pas de le transporter », assure Seth Grae, son PDG. Ce qui n'a pas empêché Areva de verser cet été 550.000 dollars à cette société pour imaginer comment utiliser du thorium dans ses réacteurs. Cet accord avec le premier acteur au monde de l'uranium remplit Seth Grae d'espoir. « Les ingénieurs nucléaires sont en train de baisser la garde face au thorium ; beaucoup d'entre eux reconnaissent, désormais, que le combustible produit à partir du thorium, l'uranium 233, présente des qualités optimales pour faire fonctionner les réacteurs les plus répandus dans le monde aujourd'hui. »
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