Les marchés parisiens se sont livrés à une démonstration de force au lendemain de leur première clôture au-dessus des 3.800 points depuis un an. La hausse n'a pas faibli durant toute la séance et le volume d'échanges a largement dépassé les niveaux moyens des derniers mois, à plus de 4 milliards. À la clôture, le CAC 40 affiche un gain de 0,56 % à 3.835,27 points. Cette fois, la hausse n'a pas été portée par l'automobile, contrairement aux dernières journées de cotation. Le secteur a subi d'importantes prises de bénéfices, Peugeot enregistre la plus forte baisse de l'indice à la clôture (? 3,03 % à 21,64 euros), entraînant Renault (? 1,82 %) et Michelin (? 2,12 %) dans son sillage. Différentes rumeurs de marchés ont pénalisé EDF (? 1,52 %) et ArcelorMittal (? 2,09 %). Des bruits concernant un rachat d'Iberdrola par l'électricien ont couru malgré un démenti ; tandis que le sidérurgiste a été soupçonné de préparer une augmentation de capital. Une information qu'il a refusé de commenter.Mais la véritable surprise de la journée est à chercher du côté d'EADS, qui termine en tête du CAC 40 avec un bond de 6,26 % à 16,21 euros. Le titre a bénéficié d'un relèvement de recommandation de Morgan Stanley, ainsi que de la légère hausse des prévisions de demande mondiale de sa principale filiale Airbus. Ces deux éléments lui ont permis de résister à la chute du billet vert face à l'euro qui se poursuit.Société Généralecute; Générale (+ 3,77 %) BNP Paribas (+ 2,38 %) et Crédit Agricolegricole (+ 1,97 %) ont poursuivi leur rally, mais Dexia et Natixis se sont essoufflés. On guettera la journée d'aujourd'hui dite « des quatre sorcières » avec l'arrivée à échance de nombreux indices et contrats à terme.Marion Senant+ 0,56 %

latribune.fr

18 Sept 2009, 1:52

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