Des produits sur mesure pour les clients locaux

Les Chinoises préfèrent prévenir les problèmes de peau que les traiter, elles associent la blancheur au statut social et se font belles, moins pour plaire à leur amoureux que pour réussir... Autant d'observations essentielles si l'on veut vendre des cosmétiques en Chine. L'Oréalcute;al l'a bien compris qui a ouvert en 2005 un centre de recherche dédié au consommateur asiatique. Dans la banlieue de Shanghai, entre les usines d'Alcatel, Nestlé ou Sharp, 121 chercheurs y analysent les spécificités physiques et les attentes des Chinois. Leurs recherches ont d'abord porté sur les soins et maquillages. On y apprend ainsi que les femmes ont la peau plus grasse mais des rides plus tardives qu'en Europe, qu'elles redoutent les couleurs et les fonds de teint jugés peu naturels, voire dangereux pour les pores de la peau. « Cela nous oblige à trouver des textures plus fluides et à intégrer la couleur dans les crèmes de soin », explique une chercheuse. Mais l'essentiel des développements en cours concerne les cheveux. Les nouvelles lignes sont plus riches en céramides pour réparer les cheveux asiatiques, qui cassent plus facilement. Et après avoir observé la tradition du « dry wash » dans les salons de rue (massage de la tête avec du shampoing et un peu d'eau pendant 30 minutes avant de passer au bac), L'Oréalcute;al sortira bientôt une gamme spécifique à cet usage. « Nous arrivons en retard, mais nous apportons du sur-mesure dans ce pays », conclut Jean-Michel Sturla, responsable des produits capillaires. S. L.
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