Les groupes transfrontaliers sous contrôle

Un an après la chute de Lehman Brothers, la problématique du « too big to fail » n'est pas résolue. Pourtant, estimait jeudi le comité de Bâle dans son document sur la supervision des groupes transfrontaliers qu'il ouvre à la consultation, c'est un sujet qu'il faut maîtriser. Notamment parce que, au-delà de la taille, qui ne semble plus un obstacle, c'est la présence dans plusieurs pays qu'il faut pouvoir réguler pour éviter, autant que possible, le risque systémique. Ainsi, les sages de Bâle ont fait dix propositions, « fondées sur les leçons de la crise ». Parmi celles-ci, ils soulignent que « l'énorme complexité des structures » rend toute dissolution d'établissement « difficile, coûteuse et imprévisible ». Ces recommandations s'organisent autour de trois catégories : renforcer le pouvoir des régulateurs nationaux même au-delà des frontières, prévoir des plans de survie « pratiques et crédibles » pour les cas de crise grave et instaurer des mécanismes destinés à réduire le phénomène de contagion. G. L. S.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.