Tout se négocie...

Pour votre crédit immobilier, tout se négocie... ou presque. Les banquiers demeurent, en effet aujourd'hui souvent inflexibles sur un point : la pénalité de 3 % des sommes empruntées pour toute demande de remboursement anticipé. Une clause qui pouvait « sauter » auparavant, à condition de démontrer de vrais talents de négociateur. Bon à savoir : cette pénalité ne peut vous être imposée si la vente du bien immobilier est liée à un cas de force majeure (changement du lieu d'activité professionnelle, décès ou cessation forcée de l'activité professionnelle de l'emprunteur ou de son conjoint). Pour réduire le coût de votre emprunt, y compris lors d'une renégociation, la discussion reste cependant possible sur les autres éléments de votre dossier : les taux d'intérêt bien sûr, fixes ou variables (les deux options méritant une comparaison), le montant de l'assurance emprunteur (même s'il reste difficile de faire jouer la concurrence), les frais de dossier ou les pénalités de retard. À condition, bien sûr, d'afficher un profil de solvabilité de qualité. Reste une option astucieuse pour ceux qui veulent rembourser leur emprunt immobilier : regrouper le solde dû avec d'autres crédits (consommation, automobile, prêt personnel). L'opération a pour effet de détendre de quelques points le taux effectif global, de diminuer les remboursements ou d'obtenir un allongement du nouveau prêt. V. B. prêt immobilie
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