Pour les pères de familleL'IDÉE IMMOBILIÈRE : les SCPIVo...

Pour les pères de familleL'IDÉE IMMOBILIÈRE : les SCPIVous souhaitez miser sur les performances du marché immobilier mais ne voulez pas vous lancer dans la gestion d'un bien immobilier en direct. Vous détenez déjà un appartement que vous louez, et cherchez à diversifier votre patrimoine vers un autre type d'immobilier. Les parts de SCPI (société civile de placement immobilier) de rendement sont faites pour vous. Ces sociétés investissent dans de l'immobilier professionnel (mètres carrés de bureaux, murs de boutiques, surfaces commerciales...) et assurent la gestion immobilière de ces biens pour le compte de leurs porteurs de parts ; chaque trimestre, elles leur reversent une quote-part des loyers encaissés. Outre leur rendement élevé, en moyenne en 2009 les SCPI ont rapporté 6,11 % brut (avant impôts), les parts de ces sociétés sont accessibles avec un ticket d'entrée relativement peu élevé. L'investissement moyen est compris entre 30.000 et 50.000 euros, mais il est possible de démarrer avec quelques milliers d'euros. « Les parts de SCPI permettent de bénéficier immédiatement d'une large diversification, le problème du seuil d'entrée disparaît par rapport à un investissement direct », précise Daniel While, analyste à l'IEIF. En outre, les parts de SCPI peuvent être achetées à crédit, « c'est même vivement conseillé dans une optique d'optimisation fiscale, car les intérêts d'emprunt sont déductibles des revenus versés par la SCPI », conseille Christophe Chaillet, directeur de l'ingénierie patrimoniale des clients Premier chez HSBC France. Grâce à l'effet de levier de l'emprunt, les revenus fonciers seront ainsi moindres et votre imposition plus légère.Avant d'investir dans n'importe quelle SCPI, lisez attentivement la note d'information. Attention également à investir dans ce placement à bon escient, l'achat de parts ne doit en aucun cas se concevoir pour une durée de placement inférieure à dix ans. La SCPI étant par nature un placement non spéculatif, il ne faut pas non plus espérer réaliser de fortes plus-values à terme, ce produit étant avant tout destiné à procurer un revenu régulier sur le long terme. Marie Pellefigue L'IDÉE À JOUER : les valeurs de rendementInvestir sur les marchés d'actions ? Oui, mais en mode fourmi. « L'épargnant a été traumatisé par l'éclatement de la bulle Internet aux débuts des années 2000 puis la crise financière en 2008. Cela se traduit par une forte aversion au risque », rappelle Jean-Charles Mériaux, directeur de la gestion de DNCA Finance, qui préconise des placements fiables, à vocation patrimoniale, à l'abri des secousses du marché. Les fonds ayant pour thème le rendement se sont multipliés ces dernières années. Ils promettent des rendements jusqu'à 10 %, quand les emprunts d'État rapportent seulement 2,88 % sur 10 ans. De plus, les emprunts d'État ne sont plus le placement le plus sûr qui soit, si l'on en juge par les derniers développements de certains pays de la zone euro. Les valeurs sur lesquelles miser, de l'avis des spécialistes : les télécoms, la distribution ou la pharmacie, largement sous-estimées et qui ne risquent pas de s'effondrer de sitôt. Parmi celles qui constituent le coeur du portefeuille des fonds de rendement : Vivendi, France Télécome;lécom, Sanofi, Casino ou Carrefour.Comment les professionnels du secteur identifient-ils les bons placements ? En se fondant sur trois critères. Les entreprises doivent d'abord disposer de suffisamment de fonds propres. « On n'achète que lorsqu'on a une grande visibilité sur la capacité de l'entreprise à générer du cash-flow », confirme Pierre Nebout, gérant du fonds Tricolore Rendement chez Edmond de Rothschild Asset Management. En amont, les gérants doivent évaluer la stratégie de l'entreprise, qui détermine si le rendement sera régulier et fiable. Vivendi et France Télécome;lécom ont par exemple annoncé que leur dividende sera reconduit sur trois ans. Enfin, et surtout, miser en priorité sur les sociétés dont la valeur est sous-estimée en Bourse, qui présentent une décote. « Si Eurotunnel tombe plus bas, nous en achèterons davantage », affirme ainsi Jean-Charles Mériaux. Selon lui, « la décote résulte d'une désaffection quasi générale des investisseurs. Et pourtant, déplore-t-il, acheter des actifs met à l'abri de l'inflation. Rien ne peut rapporter plus que les valeurs de rendement ». Charles Faugero
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