Prix à la pompe : Pierre Moscovici souhaite que chacun fasse un effort

Pierre Moscovici, ministre français de l\'Economie et des Finances, voit un \"réel potentiel de croissance en 2013\" alors même que la France est menacée de récession cette année. La France a en effet enregistré une croissance nulle pour le troisième trimestre consécutif sur la période avril-juin.La supervision bancaire doit avancerDans un entretien au Journal du Dimanche, il affirme qu\'une révision de la prévision de croissance pour 2013, établie pour l\'heure à 1,2% dans la perspective de la préparation de la Loi de finances, \"n\'est pas d\'actualité\". \"Nous ne maintenons pas l’objectif d’un déficit à 3 % en 2013 par amour d’un chiffre : le désendettement est un impératif afin de conserver notre souveraineté et la maîtrise de notre destin.\" Pour relancer l\'économie, Pierre Moscovici compte mettre en oeuvre les mesures décidées lors du Conseil européen de fin juin, où François Hollande a insisté sur la relance de la croissance. Parmi les mesures qui doivent être engagées pour restaurer la confiance, Pierre Moscovici place la régulation financière en tête. \"Je souhaite également des progrès rapides et forts sur la supervision bancaire, ainsi que des mécanismes d’intervention financière de nature à stabiliser les marchés et à restaurer la confiance.\"Faire baisser les prix à la pompeAlors que le ministre convoquera une réunion sur les prix du carburant le 28 août avec les industriels, les raffineurs et les distributeurs, il tient à faire savoir que \"Chacun fera sa part d\'effort\" pour faire baisser les prix.\"Notre objectif est que leurs prix soient significativement inférieurs aux niveaux actuels. Les mesures à prendre doivent être les moins coûteuses possible pour nos finances publiques\", explique Pierre Moscovici.Le gouvernement français a demandé à l\'Inspection générale des finances et au Conseil général des mines de conduire une mission d\'analyse sur les prix de la filière pétrolière dont le premier rapport est attendu vendredi prochain.François Hollande avait proposé pendant la campagne présidentielle de bloquer les prix des carburants pendant une période de trois mois, mais ce blocage n\'avait finalement pas été mis en oeuvre en raison d\'une baisse des cours du pétrole.La hausse des prix a été relancée en juin du fait de l\'augmentation du baril de Brent et d\'une dépréciation de l\'euro par rapport au dollar.En dehors d\'un éventuel blocage des prix, le gouvernement pourrait choisir de remettre en place le mécanisme d\'une Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) \"flottante\". 
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