Bernard Flobert veut écrire le prochain tome d'Alès Groupe

Patrick Alès précurseur en matière de soins dermocosmétiques naturels, mais aussi l'inventeur du brushing, et Bernard Flobert, ou la rencontre de deux personnes atypiques ? Le fondateur d'Alès Groupe Groupe (marques Liérac et Phyto vendues en parapharmacie, Ducastel en salons de coiffure et parfums Caron), âgé de 80 ans, se cherchait un successeur. Les chemins de nos deux hommes s'étaient déjà croisés au début des années 1990 quand Bernard Flobert, polytechnicien de 48 ans, s'exerçait à l'anglais dans une agence de relations publiques à New York. Près de vingt ans plus tard, doté d'une solide expérience de chef d'entreprise, allant du marketing au management, en passant par le commercial, l'opérationnel et l'innovation, il prend la direction générale d'Alès Groupe Groupe pour lequel il travaillait depuis 2009 à la tête de son propre cabinet de conseil, Advenia, spécialisé dans la recherche de solutions de croissance. En 2009, le chiffre d'affaires consolidé d'Alès Groupe Groupe (800 collaborateurs) s'est élevé à 164,6 millions d'euros, dont 61 % à l'international (Europe, Amérique du Nord, Asie), pour un résultat net part du groupe de 6,9 millions d'euros. L'esprit maison« Le chef d'entreprise a la charge d'une marque. Son rôle ne se limite pas à la gestion. Il a une mission de conduite de changement » explique le directeur général d'Alès Groupe Groupe. Le métier de consultant, qu'il a exercé chez McKinsey de 1990 à 1995 après un début de carrière chez Danone, n'est-il pas de susciter des idées ? « Le plaisir d'incarner le changement, d'apporter de nouvelles valeurs à l'entreprise et de mettre en valeur l'esprit maison », souligne Bernard Flobert. Il a appris au marketing de Danone, où il a participé au lancement de la gamme bio, que « les mots sont importants ». En 1995, à 32 ans, il est chassé par LVMH. « Je n'avais pas envie de refaire de la stratégie mais j'avais une forte attirance pour le marketing superlatif. Il faut avoir une vision et créer quelque chose qui marche bien. » Il restera cinq ans chez LVMH, notamment comme directeur du développement international des Parfums Christian Dior. « Une magnifique rencontre avec le monde du luxe », confie t-il. « Je suis un autodidacte, j'ai besoin d'apprendre », souligne Bernard Flobert. En 1998, Philippe Francès, le patron de Darty, lui confie la remise sur pied de la marque en perte de vitesse. Il va « réveiller la croissance, reconstruire une culture de force de vente ». En 2001, il est nommé directeur général puis président de The Phone House France, en pleine guerre des coûts avec les opérateurs. « Il fallait exister, défendre son territoire », précise t-il. En 2006, après un passage éclair chez Carrefour, comme directeur marketing groupe, il rejoint Jean-Louis Bouchard à la tête d'Econocom pour créer Econocom Telecom Services. En 2009, il crée Advenia Conseil. « J'ai abandonné mon projet pour Patrick Alès et écrire le prochain tome de l'histoire de son groupe. Si on rêve un produit, ce supplément d'âme va au consommateur », ajoute le directeur général.
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