Le marasme ambiant qui prédomine depuis plus d'un an maintenant serait-il une aubaine pour le secteur du charme et des plaisirs en ligne ? La question se pose au vu de la résistance dont fait preuve Dreamnex depuis le début de la crise. Certes, son parcours boursier depuis le début de l'année est loin de refléter cette solidité. Sur la période, la valeur ne s'est appréciée que de 13,4 %.« Dans un contexte de baisse généralisée de la consommation », le groupe a fait état jeudi dernier d'un chiffre d'affaires pro forma en recul de 6,1 % à 33,5 millions d'euros sur le premier semestre tandis que le résultat net fléchit de 16,7 % à 4,3 millions d'euros. Mais en prenant les chiffres consolidés ? comprenant l'acquisition l'an dernier du groupe Enjoy ?, l'activité progresse d'une année sur l'autre de 28,9 % et les bénéfices de 26,8 %?Précisément, il semble que le succès de Dreamnex repose sur sa stratégie d'acquisitions à tous crins. Sans ciller, l'entreprise en a réalisé pas moins de cinq en l'espace de dix-huit mois. Tout en parvenant malgré tout à préserver sa trésorerie, demeurée presque intacte à 16 millions d'euros. Une stratégie qui s'avère payante puisqu'elle porte sur un secteur très rentable ? avec une marge nette de 13 % sur le premier semestre et un objectif opérationnel de 20 % sur la seconde partie de l'année. Surtout, le groupe continue de verser les deux tiers de ses bénéfices sous forme de dividendes lui assurant un rendement de 6,7 %. G. V.

latribune.fr

21 Sept 2009, 1:46

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