La célèbre mallette de jeux de société, avec ses cartes, ses dés, ses jetons et sa petite roulette trônant au milieu, a fait la fortune de l'entreprise Ferriot-Cric, championne hexagonale du Loto, du Nain jaune ou des petits chevaux, etc. Pour rester dans la course, la PME a décidé de rationaliser son outil de production en regroupant, dès la fin de cet été, ses deux unités de production sur un seul et même site, dans le berceau familial de Mussy (Aube). Un nouveau bâtiment de 4.000 m2 est en cours de construction dans cette bourgade. Montant de l'investissement 2,5 millions d'euros.3 millions de chiffre d'affaires« 2010 marque un tournant puisque nous allons quitter notre usine de Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or) où nous produisons essentiellement des jeux et produits publicitaires personnalisés pour les entreprises. Notre équipe de Châtillon rejoint Mussy sans problème puisqu'une quinzaine de kilomètres seulement sépare les deux localités », explique Stéphane Ferriot, directeur général. Un investissement conséquent pour cette société qui, avec une trentaine de salariés, réalise 3 millions d'euros de chiffre d'affaires (stable). D'autant qu'elle a aussi récemment investi dans une machine pour réaliser des cartes à jouer en interne, afin de maîtriser l'intégralité du produit, des plateaux de jeux aux packagings, en passant par les pions ou le chapeau du magicien.« Nous vendons environ 100.000 mallettes de jeux par an, mais aussi des coffrets de magie, puzzles et jeux éducatifs, que nous éditons et fabriquons. Malgré l'invasion des consoles et autres jeux vidéo, les familles restent attachées à nos produits, très classiques, facteurs de convivialité. Et le made in France fait encore la différence », observe Stéphane Ferriot. Ce qui ne l'empêche pas de lancer de nouveaux jeux, à l'instar d'« Auto-écolo » qui propose une approche ludique des gestes écologiques, avec « une meilleure conduite ». Avec son frère Vincent, président, Stéphane Ferriot représente la troisième génération à la tête de cette société créée en 1929 dont les produits sont aujourd'hui vendus via les magasins spécialisés et la grande distribution. Philippe Schilde, à Mussy

latribune.fr

24 Juin 2010, 23:21

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