Si « Time Magazine » a choisi Ben Bernanke, le patron de la Réserve fédérale comme « personne de l'année », l'ouvrier chinois est arrivé en quatrième position dans son classement. Il était temps que ce dernier soit reconnu. Qui est derrière le miracle économique chinois, si ce n'est l'ouvrier ? Pourtant, pendant des décennies, son apport à la société a été sous-évalué, et son bien-être, sérieusement négligé. « Time Magazine » a publié des portraits de sept ouvriers ordinaires, travaillant dans une usine de Shenzhen. Malgré leur contribution à l'économie locale, ces migrants sont souvent considérés comme des sources d'ennuis par les autorités municipales. Elles leur refusent les mêmes avantages qu'aux ouvriers du cru. Alors que la crise les a fait sortir de l'ombre, ce serait une honte si une telle injustice persistait.L'introduction de la société Rusal à la Bourse de Hong Kong, si elle a lieu, pourrait être limitée. L'autorité réglementaire a en effet proposé que la vente d'actions soit réservée aux institutions, empêchant les investisseurs individuels d'en acquérir. Ce pourrait être un nouveau coup dur pour Rusal. Après avoir réussi tant bien que mal à restructurer sa dette, la société russe tente de s'introduire aux Bourses de Hong Kong et de Paris depuis plusieurs semaines. Mais les conditions d'obtention d'un prêt de 4,5 milliards de dollars d'une banque d'État russe semblent poser question aux autorités hong-kongaises.

latribune.fr

22 Déc 2009, 1:44

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