Sans grande surprise, le marché parisien est resté particulièrement fébrile mardi, toujours en proie aux tensions et à l'instabilité en Libye et plus généralement dans le monde arabe. Le CAC 40 a conclu la séance sur un recul de 1,15 % à 4.050,27 points. Comme la veille, la dégradation de la situation en Libye, important pays producteur de pétrole en Afrique, a ramené la flambée des cours de l'or noir au centre de l'attention des investisseurs. Ce contexte géopolitique tendu a relégué au second plan les quelques statistiques macroéconomiques du jour. Notamment celle de l'indice Conference Board, sur la confiance des consommateurs américains, qui avait de quoi satisfaire les investisseurs. L'indice a en effet atteint ce mois-ci son plus haut niveau depuis trois ans.Sur le front des valeurs, les acteurs du secteur financier ont enregistré les plus fortes baisses du jour. Crédit Agricolegricole et BNP Paribas ont respectivement décroché de 2,84 % et 2,78 %. De son côté, Société Généralecute; Générale a terminé sur un repli de 2,15 %. Même constat, hors CAC 40, où Dexia a enregistré la plus forte baisse du SBF 120 avec un recul de 5,10 %. Seule valeur à s'être distinguée, Natixis qui, avec un gain de 0,76 %, enregistre la deuxième plus forte hausse de l'indice vedette de la place parisienne. Au-delà de ce compartiment, ce sont plus globalement les valeurs cycliques qui ont, en premier lieu, pâti du retour des inquiétudes. À commencer par Vinci qui a décroché de 2,33 %, suivi par Lafarge (-2,20 %) , Saint-Gobain (-2,10 %) et Alstom (-2,02 %). En outre, Sanofi-Aventis (- 2,20 %) a subi quelques dégagements après l'avertissement lancé à sa filiale américaine par la FDA pour ses carences en matière de déclaration sur les effets secondaires de certains traitements. À l'inverse, le secteur défensif s'est distingué. Avec un gain de 1,01 %, Essilor International a enregistré la plus forte hausse du CAC 40. G. V.

latribune.fr

22 Févr 2011, 21:27

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