Des montres de compétition

Inaugurée à Bâle le 18 mars dernier, l'exposition « The Odyssey of Pioneers », en partenariat avec Tesla Motors, retrace les 150 ans d'histoire de Tag Heuer. Pour l'occasion, ce tour du monde - de passage à Monaco, Milan, Delhi ou encore Los Angeles - présente, entre autres, quelques modèles célèbres de la marque dédiés à l'automobile. Et tandis qu'Hublot annonçait fièrement, mi-mars, devenir l'horloger attitré de la formule 1 ; la marque Alpina était, pour la deuxième fois le week-end dernier, le chronométreur officiel de la 58e édition des légendaires 12 Heures de Sebring, une course d'endurance organisée mi-mars en Floride. Bref, la passion des moteurs est visiblement très répandue chez les horlogers, qui lorgnent, plus que jamais, du côté des belles cylindrées. Si Ferdinand Alexander Porsche, en copiant l'instrumentation antireflet des voitures de course, conçoit ses cadrans de montre dans le plus pur esprit Porsche, avec un fond noir, des indications blanches, des aiguilles et des index bâtons revêtus de substance luminescente blanche, c'est pour mieux souligner au poignet des hommes « un véritable compagnon de vie ». Le nouveau classique de la marque, baptisé Héritage P'6530, réalisé entièrement en titane, se veut donc résolument sportif. Prix : 3.990 euros. De son côté, le fabricant suisse Oris, qui signe cette année sa 7e saison en tant que partenaire horloger officiel de l'écurie AT&Tmp;T Williams, sort la très réussie Darryl O'Young Limited Editions - du nom du premier double champion de la Porsche Carrera Cup Asia Class A - inimitable avec son motif de jantes imprimé sur le cadran en verre. Prix : 1.100 euros. La virilité BreitlingOn apprécie tout autant l'allure virile de la nouvelle création Breitling, baptisée Bentley Supersports - hommage au dernier coupé lancé par le constructeur britannique de voiture - très réaliste avec son cadran au look « tableau de bord ». Une pièce vendue à partir de 6.675 euros. Aussi graphique et léger, le Tourbillon Chronographe Millenary Carbon One d'Audemars Piguet s'inspire librement des sports mécaniques. La manufacture parie sur les matériaux high-tech - acier noirci, aluminium éloxé, carbone, etc. - choisis pour leur résistante à toute épreuve. Un sacré joujou, vendu pas moins de 210.000 euros. Tout de même. Mais pour les plus petits budgets, les modèles Venture Master de Yema, avec boussole et système et Small Second Hand de Seiko (prix : 389 euros) sont plus que convaincants. Enfin, pour les fanatiques des belles montures, à deux roues cette fois-ci, Tissot commercialise (en édition limitée) la T-Race MotoGP, un chronographe à cadran en fibre de carbone, utilisé pour les freins à disques des machines de Grand Prix. Une montre livrée dans son écrin en forme de casque de coureur, avec un authentique jeu de poignées de moto. Une pièce de collectionneurs (8.000 exemplaires). Mise à prix ? 750 euros.
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