L'euro et les marchés d'actions sous pression

Les mauvaises nouvelles qui continuent de s'abattre sur la Grèce malmènent tous les marchés européens. Jeudi, l'Office européen de statistiques Eurostat a revu à la hausse le déficit public de la Grèce pour 2009. Quant à l'agence Moody's, elle a dégradé la note du pays à A3, et envisage de la baisser davantage. Le flou qui continue d'entourer les conditions du sauvetage financier du pays a fait s'envoler les taux grecs (et dans une moindre mesure les taux portugais et espagnols), et pesé sur les marchés d'actions qui ont horreur de l'incertitude. plombé par la banqueLa Bourse de Paris qui avait ouvert en nette baisse, s'est relevée au milieu de la matinée, pour finalement repartir dans le rouge. A la clôture, le CAC 40 a perdu 1,33 % à 3.924,65 points et s'éloigne inexorablement du seuil des 4.000 points. Les autres places européennes ont suivi la même pente. A Londres, le Footsie a reculé de 1,02% à 5.665,33 points et à Francfort, le Dax a cédé 0,99 % à 6.168,72 points. Même Wall Street a ouvert en baisse, gagné par les inquiétudes européennes et alors que le président Obama défendait avec vigueur, à quelques rues de là, l'impérieuse nécessité de réguler les marchés et les banques américaines. Autre victime collatérale des atermoiements européens, l'euro a atteint son plus bas niveau depuis un an en séance, en tombant en dessous de 1,33 dollar. Le secteur bancaire a encore une fois tiré les marchés vers le bas. Présentes en Grèce via des filiales, Société Généralecute; Générale et Crédit Agricolegricole ont vu leur titre perdre respectivement 2,05% à 43,37 euros et 3,48% à 12,22 euros. Dexia a signé la plus forte baisse du CAC 40 et a perdu 3,78%; BNP Paribas a reculé de 2,15%. Sundaram Finance Group projette d'acquérir la participation de 49,90% détenue par BNP Paribas SA dans leur coentreprise, indienne Sundaram BNP Paribas Asset Management, spécialisée dans les fonds communs de placement, selon le quotidien indien Economic Times. Les valeurs pétrolières et parapétrolières ont également évolué en baisse, dans les sillages des cours du brut. Total, la première capitalisation du CAC 40, a cédé 1,71 %, Technip 2,98 % et Vallourec a abandonné 1,17 %.
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