GDF Suez supprime des postes en Belgique

Le groupe énergétique belge Electrabel, filiale de GDF Suez, a annoncé un plan de diminution de ses coûts pour s\'adapter à une conjoncture économique difficile, avec à la clé 130 millions d\'euros d\'économies en 2013 et la suppression de 245 postes. Ces économies se feront surtout à travers \"la diminution des coûts de fonctionnement à tous les niveaux et dans tous les métiers de l\'entreprise\", explique Electrabel dans un communiqué publié mardi soir.Pas de licenciementsLes coûts de personnel seront également réduits sur la période 2012-2015. La suppression de 245 postes se fera par \"des départs naturels, la non-prolongation de contrats à durée déterminée et la mise en place de mesures de fin de carrière\". Ce plan d\'économies s\'inscrit dans un contexte où \"le secteur de l\'énergie fait face à des transformations profondes et est affecté, en Europe particulièrement, par une conjoncture économique difficile\", souligne le groupe. Electrabel rappelle que \"pour s\'adapter à ce nouveau contexte, GDF Suez a annoncé en décembre dernier des objectifs de réduction de coûts de l\'ordre de 3,5 milliards d\'euros au niveau mondial sur la période 2012-2015, dont 1,1 milliard d\'euros pour l\'Europe\". A cette occasion, Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, n’avait pas exclu que l’emploi soit touché, sans préciser dans quelle ampleur.Electrabel souligne en outre qu\'en Belgique, \"plusieurs décisions régulatoires et politiques ont particulièrement touché ses activités\", dont le doublement de la contribution nucléaire qui atteint 550 millions d\'euros, des mesures ayant conduit à la fermeture de centrales et des gels de prix.Les effets de la concurrenceLe groupe est par ailleurs confronté en Belgique aux effets de la concurrence instaurée en 2007. Pour reprendre du terrain commercial, le groupe avait annoncé en décembre une \"forte baisse\" de ses tarifs d\'électricité et de gaz à partir du 1er janvier. Depuis la libéralisation du marché belge en 2007, Electrabel, l\'ancien monopole, fait face à une forte concurrence des sociétés privées comme EDF Luminus, Nuon ou Essent. Avec 3,2 millions de clients actuellement, sa part de marché a reculé à environ 60% contre plus de 80% avant la libéralisation. 
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