Abcès 4 : La pénibilité. Un vrai levier de négociation

C'est « le » dossier sur lequel le gouvernement se dit le plus ouvert. Pourtant, dans sa version initiale présentée le 16 juin, le volet pénibilité de la réforme est sans doute celui qui a suscité le plus de critiques de la part des syndicats. L'exécutif a, en effet, prévu un départ anticipé - à 60 ans - pour les salariés ayant été exposés à des facteurs de pénibilité, mais à la condition que la dégradation de leur état de santé ait donné lieu à une reconnaissance d'un taux d'incapacité égal ou supérieur à 20 %. Une approche individuelle et médicalisée que récusent les syndicats.Conscient de la sensibilité du dossier, le chef de l'État a, dès le 18 juin, demandé à Éric Woerth de réfléchir à des « aménagements ». Désormais, le ministre du Travail n'exclut pas d'élargir le dispositif envisagé, mais pose comme préalable une réforme de la médecine du travail, indispensable, selon lui, pour mesurer l'exposition des salariés à des risques (charges lourdes...). Les syndicats plaident, eux, pour une réponse plus rapide. A. L.
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