l'avis de l'expert

Alain Ménard, avocat associé au cabinet Racine, spécialiste du droit du travail  « À partir du 1er février, trois difficultés vont apparaître. D'abord, les entreprises devront négocier sur le stress et les risques psychosociaux, sans en avoir de définition précise. Ensuite, seules les entreprises de plus de 1.000 salariés sont obligées de négocier. Or, dans celles-ci, le stress est a priori mieux maîtrisé en raison des efforts d'organisation du travail et de prévention déjà fourni par les DRH avec les syndicats. En revanche, les PME ne sont que sensibilisées à la question. Enfin, une nouvelle sanction, ni juridique ni financière, a été inventée : le ?bonnet d'âne médiatique?, une liste rouge sur un site Internet où figureront les entreprises défaillantes. C'est probablement inefficace et un peu ridicule devant l'importance du sujet pour les salariés et les entreprises. » Propos recueillis par P. J.
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