« La sécurité constitue notre principale priorité et j'entends totalement coopérer avec le gouvernement américain. » « Profondément désol頻 pour les accidents survenus du fait de problèmes de tapis de sol et de pédales d'accélération de ses véhicules, Akio Toyoda, PDG de Toyota et petit-fils du fondateur, a admis mercredi devant le Congrès américain qu'il « craignait que le rythme » auquel son groupe s'est récemment « développé ait été trop rapide ». « Notre principe de base consistant à écouter les clients pour faire de meilleurs produits s'en est retrouvé compromis », a-t-il reconnu.Akio Toyoda a été entendu dans une ambiance chauffée à blanc par la commission de la surveillance et de la réforme gouvernementale de la Chambre des représentants. Ses membres ont âprement critiqué le leader mondial de l'automobile pour sa lenteur à répondre aux plaintes de ses clients, avant de rappeler 6 millions de véhicules aux États-Unis. Le président de la commission, Edolphus Town, a martelé que « Toyota a, soit ignoré, soit minimisé les rapports sur les accélérations soudaines ». Darrell Issa, le principal élu républicain siégeant dans cette commission, a critiqué le PDG tout en se félicitant de sa venue à Washington car lui « seul pourra apporter un réel changement au sein de son groupe ». L'élu s'en est aussi pris à l'agence de la sécurité routière américaine (NHTSA), déplorant une « décennie de négligence ». Selon les plaignants d'actions en nom collectif (« class actions »), 34 personnes seraient décédées à cause des problèmes constatés sur des véhicules du groupe. Toyota est aussi mis en cause dans son propre pays, le gouvernement japonais s'apprête à ouvrir une enquête sur des cas de brusque accélération sur ses voitures. E. C., à New York

latribune.fr

24 Févr 2010, 23:20

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