Edenred identifie quatre pistes pour accroître ses volumes

Dans l'activité des émetteurs de titres de services, la clé du succès reste le volume d'émissions, qui fait le succès des résultats. En marge de la présentation de ses comptes 2010 (68 millions d'euros de bénéfice net pour un chiffre d'affaires de 965 millions et un volume d'émission de 13,8 milliards), le PDG d'Edenred, Jacques Stern, a identifié quatre pistes pour atteindre une croissance de son activité comprise entre 6 et 14 % par an, après avoir atteint 10 % en 2010.L'augmentation du nombre d'utilisateurs sur chaque marché (de 2 % à 5 % par an), la vente de nouveaux produits aux utilisateurs (de 2 % à 4 %), la conquête de nouveaux pays, au rythme de 6 à 8 d'ici à 2016 (de 1 % à 2 %) et l'augmentation de la valeur faciale des titres de paiement (de 1 % à 3 %). Toutes ces pistes de croissance sont au vert pour 2011.Deux autres leviers s'ajouteront à la croissance organique. Des acquisitions ciblées pourront être réalisées alors que l'entreprise n'a pratiquement plus de dettes à l'image des rachats d'Euroticket sur le marché roumain et de RistoChef en Italie. Hier, Jacques Stern a également expliqué qu'il mise sur la dématérialisation des titres de paiement. L'objectif de traiter la moitié du volume d'émissions sous forme numérique et avancé à 2012, contre une échéance fixée initialement à 2016. Ce basculement permettra de réduire les coûts opérationnels de traitement de 5 à 10 % d'ici à quelques années. Il se traduira également par la création d'une nouvelle relation directe avec l'utilisateur final lors du chargement de sa carte. Auparavant, Edenred ne connaissait que l'entreprise distribuant ces avantages à ses salariés sous forme de carnets de tickets. L'investissement initial pour cette évolution se limite à 10 à 15 millions d'euros en 2011 et en 2012.Malgré ces perspectives, l'action Edenred était en berne jeudi. Pourtant, Jacques Stern n'a pas négligé l'intérêt de ses actionnaires et notamment de ses deux principaux, les fonds Colony et Eurazeo, en annonçant un dividende de 0,5 euro par action qui représente un taux de distribution particulièrement généreux de 70 % des bénéfices. La société ne pense pas que cette politique va baisser à l'avenir. Héléna Dupuy
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