A l'inverse de la fin de 2009, les petites et moyennes valeurs surperforment les grosses capitalisations depuis le début de l'année en Europe. Quel que soit le marché observé, le constat est pratiquement toujours le même. A Paris, alors que le CAC 40 se maintient pratiquement à l'équilibre depuis janvier, le CAC Mid and Small 190 s'adjuge dans le même temps près de 7 % tandis que le Small 90 a désormais dépassé les 8 % de hausse. Plus largement en Europe, le Stoxx Small 200 s'apprécie sur la même période de près de 5 % alors que le Stoxx 600 n'affiche qu'un peu plus de 1,5 % de progression.Le phénomène est d'autant plus troublant que le début de l'année boursière a été marqué par un retour de l'aversion pour le risque qui pénalise traditonnellement les petites et moyennes valeurs, moins liquides et au profil plus incertain. Cependant, après une phase de consolidation fin 2009, celles-ci ont bénéficié ces dernières semaines d'un effet rattrapage. En outre, elles ont profité de leur faible exposition au secteur financier, alors que les valeurs bancaires pénalisent les grands indices.Reste à savoir si cette tendance va perdurer. La question est loin d'être tranchée. «?Dans un contexte à venir de cycle économique plus volatile, il est préférable pour un investisseur d'avoir en portefeuille des grosses capitalisations dont les revenus sont plus diversifiés et plus stables?», souligne Delphine Georges, stratégiste actions chez Amundi. «?D'autant que les grands groupes sont généralement mieux positionnés pour capter la croissance à l'international et notamment dans les pays émergents?», ajoute cette dernière qui estime dans ces conditions que les poids lourds des indices devraient refaire leur retard. Un avis que ne partage pas Diane Bruno, gérante chez Mandarine Gestion qui, battant en brèche les idées reçues sur les small et mid cap, estime en premier lieu qu'elles sont très tournées vers l'international et pour certaines, de longue date dans les pays émergents. En outre, celle-ci fait valoir que « la croissance moyenne des bénéfices attendus en 2010 sur le Stoxx 600 est de 25 %, alors qu'elle est de plus de 50 % sur le Stoxx Small 200. Autrement dit, si je veux capter de la croissance mieux vaut être positionné cette année sur les small et mid cap ».Reste qu'en termes de valorisation, les petites et moyennes valeurs commencent à devenir chères. Il y a peu, elles se payaient en Europe avec une prime de 14 % par rapport aux grosses capitalisations, contre une moyenne de 16 % sur la dernière décennie. nXX lorem ipsum Essenis numsan heniat luptat veliquamet duis dolortie

latribune.fr

24 Mars 2010, 23:21

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