LA VALEUR À SUIVREPeu de dette, bons résultats annuels, l'aventure LDLC continueCréé en 1996, introduit en Bourse en avril 2000, LDLC est un « survivor ». Ni l'éclatement de la bulle Internet, ni la crise économique de l'an passé n'ont eu raison du pionnier de la vente en ligne et de son indépendance. Pour son exercice 2009-2010, la société a présenté un chiffre d'affaires consolidé en faible baisse de 1 % malgré un contexte difficile.« On n'a pas subi la crise. On s'en est servi pour être plus fort », a indiqué Laurent de la Clergerie, son président fondateur. Ainsi, pour « profiter au mieux de la sortie de crise », un effort financier d'environ un million d'euros a été effectué. L'investissement pour le développement de ses deux sociétés d'avenir (Maginéa et Anikap) a été multiplié par trois. Le groupe s'est également attaché à abaisser son point mort. La taille de l'entrepôt a été réduite, « mais sans pénaliser le potentiel de croissance », précise le président du groupe, les loyers ont été renégociés à la baisse, et 3.000 mètres carrés de locaux inutilisés ont été mis en location.Prudent du fait de l'environnement économique général, Laurent de la Clergerie s'interdit de donner des objectifs chiffrés. Il est tout de même positif. Soit l'exercice 2010-2011 est à nouveau difficile, et LDLC pourra résister. Soit l'activité est stable, et la société reviendra à ses niveaux de rentabilité et de marge de l'exercice 2008-2009. En revanche, si le marché redémarre, le groupe en profitera pleinement grâce aux efforts effectués. La croissance soutenue constatée dans le secteur en début d'année semble faire pencher la balance vers la troisième hypothèse. Rendez-vous fin juillet lors des résultats trimestriels pour en avoir confirmation. Jacques Nédellec? X,XX %+ 2,23 %

latribune.fr

25 Juin 2010, 13:22

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