Des mesures déjà drastiques à l'étranger

L'Allemagne et le Japon ne plaisantent pas avec le contenu des jeux vidéo. Dans ces deux pays, « Call of Duty : Black Ops », la dernière version du jeu de tir à succès d'Activision (groupe Vivendi), lancée au début du mois, a été épurée de bras arrachés et autres morceaux de cervelle. Les États-Unis aussi se penchent sur le sujet. La Cour suprême étudie depuis le 2 novembre la question de l'interdiction de la vente et de la location de jeux vidéo violents aux mineurs. Et ce, à la demande du gouverneur de l'État de Californie, Arnold Schwarzenegger. Ce dernier, pourtant devenu célèbre grâce à des rôles dans des films violents, estime insuffisante la signalétique « Entertainement Software Rating Board », l'équivalent du PEGI européen (lire ci-contre).Mais la palme de la réglementation revient, parmi les exemples cités par le Centre d'analyse stratégique, à la Corée du Sud, où le ministre de la Culture a adopté en mars une loi instaurant une sorte de couvre-feu pour les jeux vidéo sur Internet : de minuit à six heures du matin, il est interdit aux mineurs de se connecter à des sites de jeux. Et le gouvernement coréen expérimente un ralentissement du débit Internet des personnes connectées à un jeu depuis plusieurs heures. C. L.
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