Les écarts de rémunération sont assez peu élevés dans les PME

Le programme du Parti socialiste propose de plafonner de 1 à 20 les écarts de rémunération dans les entreprises qui ont une participation publique. Cette mesure reviendrait à réduire considérablement les salaires fixes de Carlos Ghosn chez Renault (1,2 million d'euros de revenus annuels en 2010), d'Anne Lauvergeon (Areva, 1,12 million) ou encore de Gérard Mestrallet (GDF, 1,4 million). Cette initiative du PS n'émeut guère les patrons de PME... Sans doute parce que la question ne les concerne que de très, très loin, Selon les résultats d'une question posée par Latribune.fr, il s'avère que le rapport entre le plus bas et le plus haut salaire est de 1 à 5 dans 79 % des PME interrogées, de 6 à 10 dans 13 % d'entre elles, de 11 à 15 dans 2 %. Aucun écart de rémunération plus important n'a été observé par Ipsos. F. Pi.
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