FRANÇOIS YAMNIAKPrésident de Patrimonia Propos recueillis par F. P.Quelle est l'ambiance chez les CGPI aujourd'hui ? Les cabinets qui ont plus de dix ans d'existence, assis sur des encours qui ont baissé drastiquement, ont réduit la voilure. Ils ont réagi vite par rapport à leurs clients. Les meilleurs avaient anticipé la crise : ils ont su rassurer. Deuxième catégorie, ce sont ceux qui sont arrivés plus tardivement, souvent sortis d'une école ou issus des compagnies d'assurances et des banques après un parcours universitaire. Ils sont un peu plus touchés car ils n'ont connu que de l'allocation d'actif positive. Restent ceux qui sont arrivés depuis peu : pour eux c'est une vraie chance. Ils n'ont pas encore eu de problèmes avec leurs clients, ils se développent grâce à leurs conseils, dans une période charnière de sortie de crise.Quels sont les thèmes de Patrimonia cette année ? Comment ne pas parler de la crise ? Aujourd'hui tout le monde pense que le plus dur est passé. Mais on doit se poser la question de quand et comment nous allons sortir de cette crise, tempérer les ardeurs et confronter les discours. Après chaque crise, les modèles évoluent, les comportements changent : nous voulons élever le débat. Pour la conférence de clôture, deux personnalités seront opposées, celle de l'ancien ministre Luc Ferry et celle du secrétaire général de l'AMF, Thierry Francq : ce sera un peu la confrontation du gendarme et du philosophe.Ce sera la confrontation du gendarme et du philosophe.flashinterview

latribune.fr

26 Sept 2009, 1:46

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