Jolanta BakPrésidente d'Intuition, société de conseil en in...

Jolanta BakPrésidente d'Intuition, société de conseil en innovation et gestion de marque Propos recueillis par S. L.Comment expliquez-vous ce choix des consommateurs de produits moins chers et moins valorisés ? La crise est toujours le moment de se rabattre sur des valeurs sûres, ce que j'appelle le syndrome du Petit Marseillais. Le « trop cher pour ce que c'est » est érigé en valeur suprême. Du coup, tous les produits ou catégories dont on peut se passer, comme l'eau minérale, sont les premières victimes. Puis les marques jugées trop chères. Malheureusement, les réactions des entreprises sont trop court-termistes.Que leur conseillez-vous donc ?Peut-être que le recentrage sur le « core business » et la réduction des coûts ne sont pas les seules solutions. Ce genre de période est très propice aux innovations de rupture. Mais l'innovation ne doit pas se faire forcément sur les produits, elle peut aussi être un service, éduquer ou apporter une expérience nouvelle au consommateur. Quelques grands groupes ont la chance d'avoir des gammes low-cost dans d'autres pays qu'ils peuvent lancer dans les pays occidentaux. D'autres devront changer de « business model » pour s'adapter. Des réactions d'entreprises trop court-termistes. flashinterview
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.