éliminer les substances toxiques dans les bureaux

Alors que l'hiver approche, les bureaux surchauffés et peu aérés deviendront, une fois de plus, le lieu idéal de prolifération des substances toxiques : formaldéhydes, benzène, toluène et autres COV (composants organiques volatils), etc. Substances qui sont « libérées » autant par les photocopieuses, les imprimantes et les ordinateurs que par les revêtements de sol, les produits de nettoyage, les solvants ou les peintures? Bref, il y en a partout ou presque ! « Parmi les sources les plus nocives, les peintures glycérophtaliques sont soupçonnées de dégager du benzène, une substance chimique à l'origine de nombreux cas de leucémie », déplore Régis Saulnier, gérant de Capital Air Santé, un intégrateur d'épurateurs d'air.peintures naturelles« Face à ces produits pétrochimiques, nous avons conçu des peintures naturelles et saines à base de chaux, de caséine ou d'?uf », revendique Sylvie Heyraud Sourdinha, gérante de la société Color Rare. Elle n'est pas la seule, citons aussi Auro, Biofa et Nature et Harmonie. Côté revêtements de sols, les moquettes à base de fibres naturelles se développent (lin, laine, jute, coco, etc.). Bien sûr, il est plus aisé de prévoir ces matériaux avant l'installation que lorsque les locaux sont occupés. En matière d'entretien, les exploitants peuvent prévoir des produits nettoyants à base d'huiles essentielles au lieu des détergents courants.En attendant la rénovation des locaux, les entreprises peuvent installer des épurateurs d'air pour lutter contre la présence de COV dus aux peintures ou aux mobiliers. Plusieurs technologies sont en lice : l'ionisation, la photocatalyse ou la filtration par charbon actif. « Substances chimiques, bactéries, substances allergènes... les assemblages de ces technologies varient selon chaque cas d'application », précise Régis Saulnier. Mais, avant d'installer des épurateurs d'air, il convient de déterminer la migration des substances toxiques dans les locaux. À cet égard, l'éditeur de logiciels Mentor Graphics pourrait intéresser les bureaux d'études grâce à son Flovent. « Ce logiciel simule les flux d'airs et de polluants en fonction de leurs caractéristiques physiques », explique Loïc Letonnellier, responsable commercial. Ainsi calcule-t-on les meilleurs emplacements pour les grilles d'aération. Ségolène Haehnse
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