Chez Cisco, le travail collaboratif fonctionne depuis plusieurs années. L'émergence de la vidéo a accéléré cette nouvelle forme de travail à distance. Le constructeur en évalue aujourd'hui les bénéfices. « Nous avons été capables l'an dernier de baisser de deux tiers nos coûts de voyage au niveau mondial, passant de 750 millions de dollars par an à 250 millions », détaille Laurent Blanchard, directeur général de Cisco France et vice-président Cisco Europe. Les déplacements sont réduits, l'émission de CO2 diminuée (soit l'équivalent de 45.000 voitures par an) et le stress au travail mieux géré.Tout type de profil chez Cisco (recherche et développement, fonction commerciale, services, support, finance, ressources humaines) fait du travail à distance à l'aide d'outils collaboratifs. Les salariés passent plus de 40 % de leur temps en dehors des locaux de l'entreprise (chez le client, à domicile ou dans les transports). « Nous sommes passés à une relation de contrat et à une revalorisation du salarié, avec des obligations de résultats, laissant de côté le contrôle de la présence », précise Laurent Blanchard. Pour ce faire, le constructeur a mis en place un nouveau mode de management, basé sur une plus forte responsabilisation du salarié. Enfin, les nouvelles technologies, telles que la vidéoconférence, permettent de créer des comités à distance (tel l'Ecoboard de Cisco) réunissant régulièrement les responsables des divers sites de l'entreprise, à San José, à Bangalore et en Europe. C. B.Témoignage

latribune.fr

29 Oct 2009, 13:56

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