Vers un décollage de l'A400M

défenseAprès de nombreux déboires, l'avion de transport militaire européen A400M est enfin sur les rails. « Tout se passe bien, explique-t-on au ministère de la Défense, qui tempêtait avant l'été sur les carences d'EADS à mener à bien un tel projet. Nous comptons sur un premier vol d'ici à la fin de l'année. » Tout va donc bien dans le meilleur des mondes : techniquement, le programme avance bien et les négociations de fonds avec EADS se déroulent normalement. « On fait le boulot », précise-t-on sobrement. Si Paris confirmera sa commande de 50 appareils, dont les premières livraisons sont attendues fin 2013, en revanche, à Londres, on envisage toujours une réduction du nombre d'appareils commandés à hauteur de 25. « Ils prendront au moins 19 A400M », positive-t-on à Paris. Les autres pays (Allemagne, Espagne, Belgique, Turquie) doivent confirmer leur commande.solutions intermédiairesEnfin, le ministère français continue de plancher sur les solutions intermédiaires pour compenser les retards de l'A400M. Il travaille dans quatre axes : poursuivre la location d'heures de vol avec le contrat Salis (Antonov 124), louer des C-17 à l'Otan, prolonger la durée de vie de 10 Transall jusqu'en 2018, acheter huit Casa 235. Mais pas question d'acheter un A330 à EADS, qui n'a pas proposé un bon prix. Michel Cabirol
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