Déjà leader national du coffret repas livré en entreprise, l'enseigne Class'croute élargit son offre sur le marché de la restauration hors foyer en lançant le premier concept de distribution automatique de produit ultra- frais. « Les produits proposés en distribution automatique sont industriels et correspondent de moins en moins aux attentes. Notre objectif, c'est de proposer dans des automates les produits de notre carte livrés tous les matins », précise Jean-Marc Sonnolet, président d'Apagor, la société créatrice et gestionnaire de la chaîne Class'croute.Atout de proximitéLa PME, qui développe son concept en partenariat avec la société Lyovel, un des spécialistes français de la distribution automatique, prévoit d'implanter ses machines dans les sièges sociaux, les hôtels et les centres hospitaliers, comme c'est déjà le cas à l'hôpital Georges-Pompidou de Paris. Pour réussir son nouveau pari, la société basée à Villebon-sur-Yvette (Essonne) dispose de l'atout de proximité avec un réseau de 120 restaurants dans l'Hexagone, plus quelques établissements en Belgique et au Luxembourg.À travers cette diversification, Apagor cherche à conforter son essor tout en se rapprochant des consommateurs. « Nous fournissons à l'entreprise tous les services de restauration dont elle peut avoir besoin du matin au soir », souligne Jean-Marc Sonnolet. Créée dans les années 1980 à proximité du parc technologique de Courtaboeuf (Essonne), l'enseigne est restée fidèle à sa vocation de fournisseur de repas aux salariés du tertiaire et à son implantation dans les centres d'affaires. La livraison en entreprise, son métier d'origine, représente encore 50 % de son activité, mais Class'croute accueille aussi ses clients dans ses restaurants en libre-service, ainsi que dans des « corners » installés dans les locaux des entreprises. Elle commence également à s'implanter dans les gares, grâce à un accord avec le groupe italien Autogrill.Recentrage sur les villesLa chaîne qui devrait réaliser un chiffre d'affaires de 55 millions d'euros en 2010 ambitionne de franchir la barre des 65 millions d'euros en 2011. Un objectif qui passe par l'accélération du rythme des ouvertures d'établissements franchisés comme de succursales, ce qui s'accompagnera d'un recentrage sur les centres urbains comme à Paris. « Nous pouvons ouvrir une trentaine de restaurants par an », avance Jean-Marc Sonnolet, qui vise un doublement du réseau à l'horizon 2014.

latribune.fr

27 Jan 2011, 23:27

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