dustrieComme prévu, la visite en France du Premier ministre russe Vladimir Poutine s'est soldée par une multitude d'accords entre entreprises françaises et russes.Après des mois de tractations, Renault et le premier constructeur automobile russe Avtovaz, au bord de la faillite, ont signé un protocole d'accord. Le français s'en est tenu à ce qu'il avait annoncé voilà quelques semaines : il investira 240 millions d'euros supplémentaires dans le fabricant des Lada, sous forme d'un transfert de savoir-faire, de machines et d'équipements. L'État russe, lui, apportera 75 milliards de roubles (1,7 milliard d'euros) pour rembourser les dettes et couvrir les besoins de liquidités à court terme d'Avtovaz. La région de Samara, où se trouve le site de Togliatti, prendra à sa charge les coûts salariaux de 14.600 personnes. Les activités sociales seront reprises par des agences fédérales et locales. Objectif : permettre à Avtovaz d'apurer ses comptes et de saturer ses chaînes de production. La firme doit lancer deux nouveaux véhicules sur base de la Dacia Logan et fabriquer sur cette même plate-forme deux modèles pour Renault et un pour Nissan. Renault va aussi aider Avtovaz à développer un véhicule à très bas coûts, positionné sous la Logan. Ce plan doit permettre à la firme russe de fabriquer 900.000 véhicules par an à l'horizon 2015, alors qu'elle en aura produit à peine 400.000 cette année.lettre d'intentionDans la pharmacie, Sanofi-Aventis a signé une lettre d'intention avec une filiale du groupe public Rostekhnologii. « Il s'agit de participer au projet Pharmpolis qui a pour objectif de créer une plate-forme regroupant les industriels innovants du secteur. Et ce, à partir de l'usine d'insuline de la société Bioton Wostok dont nous avons pris le contrôle le mois dernier », indiquait hier le groupe. Le diabète est une priorité de santé en Russie et un pilier de la croissance future de Sanofi.Dans l'énergie, EDF et Gazprom ont signé un protocole d'accord prévoyant la participation du français à la construction de la section sous-marine du gazoduc South Stream. EDF prendra une participation de 10 % dans ce projet. Quant à Total, il a cédé une part de 10 % (sur les 50 % qu'il détenait) dans le champ pétrolier de Khariaga à la société étatique russe Zaroubejneft.A.G.V. et A.T.Renault va aussi aider Avtovaz à développer un véhicule à très bas coûts, positionné sous la Logan.

latribune.fr

28 Nov 2009, 1:43

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