Chantiers navals de Saint-Nazaire : des syndicalistes demandent la nationalisation

En plein dossier Florange, des syndicats des chantiers navals de Saint-Nazaire souhaitent s’inviter dans le débat de la nationalisation. A la vue de la situation de ces chantiers de Loire-Atlantique, la CFTC, Solidaires et Force ouvrière publient aujourd’hui un communiqué commun. Ils évoquent une possible nationalisation. \"L\'Etat doit s\'impliquer totalement pour garantir l\'avenir du site de Saint-Nazaire, y compris en devenant actionnaire majoritaire\" écrivent les représentants des salariés.Presque la moitié des employés au chômage partielLe secrétaire adjoint de Force ouvrière, Jean-Marc Perez, considère même que \"la nationalisation du chantier est incontournable\". Ces déclarations semblent être une façon d’attirer l’attention sur ces chantiers, alors que les 2.100 personnes employées sur le site n’ont pas eu de nouvelles du gouvernement depuis une entrevue avec Arnaud Montebourg le 15 octobre dernier, de laquelle les représentants CGT étaient ressorti déçus, aucune avancée concrète n’en ayant découlé.Cette semaine, la CGT explique que \"aujourd’hui, 1000 salariés environ sont touchés par les mesures de chômage partiel. C’est la moitié des effectifs!\"InquiétudeLe 27 septembre, presque 500 salariés avaient d’ailleurs cessé de travailler pendant une heure pour manifester leur inquiétude face au \"silence du gouvernement\". Ils demandaient un nouveau rendez-vous avec le ministre du Redressement productif après celui du mois de juin. Ce fut chose faite avec l\'entrevue de la mi-octobre.Fin août, la direction des chantiers navals STX de Saint-Nazaire annonçait 19.625 jours de chômage partiel prévus pour les mois de septembre et d’octobre. En septembre, l’inquiétude des salariés était nourrie par le fait qu’aucune nouvelle commande n’ait été enregistrée depuis l\'annulation en avril de celle passée en décembre 2011 par Viking Ocean Cruises, en raison semble-t-il de la complexité du montage financier de l\'opération.  \"Les salariés n\'ont aucune explication, psychologiquement c\'est très dur à vivre\" témoignait en septembre Nathalie Durand-Prinborgne, secrétaire de la section Force ouvrière de STX France.
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