La banque britannique HSBC a présenté lundi un bénéfice net sur les trois premiers mois de l?année de 4,15 milliards de dollars (environ 2,9 milliards d?euros). Ce résultat, en hausse de 52% par rapport au premier trimestre 2010 s?explique principalement par une baisse du taux d?imposition. Cependant, le produit net bancaire (avant provisions pour risque de crédit) a reculé de 5% à 17,04 milliards de dollars. Le bénéfice sous-jacent (c'est-à-dire hors variation de périmètre et de taux de changes), autre indicateur crucial et privilégié par les analystes, a dégringolé d?un peu moins de 10%.
Cette contre-performance s?explique par une forte augmentation des coûts (+ 17%) liée notamment à la poursuite des investissements de HSBC en Asie. Un continent où la banque a fortement augmenté ses effectifs ce qui a, logiquement, fait bondir la masse salariale.
L'établissement britannique, à l'instar de Lloyds et de Barclays, a également dit avoir passé 440 millions de dollars de provisions pour couvrir les réclamations de clients ayant potentiellement trop payé pour certaines polices d'assurance. Ces provisions ont contribué à faire passer le ratio coûts/revenus de 55% au quatrième trimestre 2010 à 60,9% sur les trois premiers mois de l'année.
Lors d'une conférence téléphonique, Stuart Gulliver, directeur général de HSBC, a déclaré qu'il faudrait deux à trois ans pour atteindre l'objectif d'un ratio coûts/revenus compris entre 48% et 52%.
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