Un traitement spécial pour les banques dites systémiques

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Depuis 2008, la régulation bancaire est devenue plus contraignante. Les accords dits de Bâle II ont été revus et ceux de Bâle III doivent progressivement s'appliquer à partir de 2013. Les exigences en termes de capital et de liquidité sont renforcées.

Le ratio de liquidité à court terme (LCR) leur impose par exemple de détenir des actifs immédiatement disponibles pour résister à une panique bancaire pendant 30 jours. Le régulateur a également réservé un traitement particulier aux banques considérées comme systémiques, du fait de leur taille, de leur complexité et de leur étendue internationale. Une trentaine de banques devront ainsi subir une surcharge en fonds propres pour présenter une capacité de résistance supérieure.

Afin de tenter d'assouplir le contenu de Bâle III, le lobby bancaire réuni au sein de l'Institut de la finance internationale insiste sur les conséquences de cette régulation sur le renchérissement du coût des prêts et le financement de l'économie. Il estime que Bâle III coûterait 3,2 % du PIB des principaux pays développés d'ici à 2015.

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