Série spéciale électrique - Saison 2 - Épisode 7
Les épisodes précédents :
- Volkswagen ID.3 : l'électrique du peuple
- Hyundai Kona électrique : un SUV compact encore plus dynamique
- Ford Mustang Mach-E : le choc hyper-électrique
- Fiat 500e : l'électrique lui va si bien
- Dacia Spring : la surprise électrique à prix imbattable
- Avec le XC40, Volvo s'affirme avec force dans le 100% électrique
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C'est un processus largement entamé depuis 2017 avec la sortie du Kodiaq, et confirmé par l'arrivée de deux autres SUV (Karoq et Kamiq). La stratégie de montée en gamme de Skoda marque un nouveau pas avec l'arrivée d'un modèle 100% électrique. Le challenge pour la marque tchèque était de trouver le bon équilibre entre une technologie encore onéreuse, et une proposition de valeur conforme à l'esprit Skoda d'un rapport qualité-prix ultra compétitif. De ce point de vue, l'Enyaq iV, premier du nom dans la famille des électriques tchèques, a parfaitement accompli son cahier des charges.
Un grand SUV
Et pourtant, Skoda n'a pas choisi la voie la plus facile en allant directement dans le haut du panier du segment C avec ce SUV de 4,65 mètres (à titre de comparaison, un Peugeot 3008 mesure 4,45 mètres). Mais la distribution plutôt équilibrée des proportions donne une impression de silhouette plutôt ramassée. A l'avant, elle reprend élégamment les codes stylistiques de Skoda comme cette calandre, mais aussi les nervures qui musclent le capot. A l'arrière, le hayon tranche davantage avec les standards de la marque, avec une signature lumineuse très effilée.
Bien entendu, l'Enyaq n'échappe pas à l'exercice de comparaison des modèles du groupe Volkswagen, la maison-mère de Skoda. Et le calque avec l'ID.4, la deuxième voiture 100% électrique lancée par Volkswagen, est flagrant: les deux SUV électriques se ressemblent effectivement comme deux gouttes d'eau. Évidemment, il est de notoriété que les marques du groupe partagent plateformes et pièces, tout en se distinguant sur les prestations.
A l'intérieur, l'agencement est très propre... Un peu trop peut-être, signe d'une standardisation à outrance. Mais en regardant le verre à moitié plein, il apparaît une planche de bord bien dessinée avec une qualité perçue de très bonne facture. La connectivité est efficace, l'habitacle généreux, l'assise est confortable à l'avant comme à l'arrière, et enfin ce coffre très grand de 585 litres sera apprécié par les familles.
Peu d'émotions de conduite
Même sentiment sur l'agrément de conduite. Certes, l'Enyaq a parfaitement adopté l'électro-mobilité avec tout ce qu'elle offre de meilleur: réactivité, douceur... Mais là encore, ça manque un peu d'émotions. La version 350 km d'autonomie offre un couple de 220 Nm (puissance d'accélération). Les versions 400km et 530 km d'autonomie atteignent les 310 Nm de couple. Il faudra attendre la version RS dotée d'un second moteur électrique pour accéder à un couple cumulé (jusqu'à 460 Nm) et ainsi parcourir le 0 à 100 km/h en 6,2 secondes.
Un choix résolument malin
Dans l'exercice de la qualité, l'Enyaq coche toutes les cases: confortable, finitions soignées et qualitatives, performances de conduite au top, familiale... Le tout, à un prix très comprimé: 36.000 euros. Soit seulement 3.000 euros de plus qu'une Renault Zoé !
Skoda propose un produit conforme à sa philosophie d'un haut standing très compétitif qui fait le succès de sa marque. Même si l'Enyaq manque d'originalité, le cantonner à un choix exclusivement rationnel paraît néanmoins excessif. Cette voiture est probablement l'achat malin dans le paysage désormais très fourni des voitures électriques.
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Rediffusion : retrouvez la première saison de cette série spéciale électrique
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